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Absences au travail : Le joueur manquant

Comme dans toute entreprise, il n’est pas rare d’avoir affaire à des absences. Qu’elles soient prévues, ou imprévues, elles peuvent être plus ou moins longues et créer, inévitablement, un manque (de bras ou de compétence).

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Crédit photo : Freepik

Et si vous aviez un joueur polyvalent sur le banc des remplaçants ?

Pour faire face à « ce joueur manquant dans l’équipe », quelques options assez classiques s’offrent à nous :

  • Le CDD : trouver la compétence, disponible sur le marché… Une solution qui offre des facilités sur le papier, mais pas si simple à mettre en place. On entre quasiment dans un process de recrutement… mais sans le recrutement… Un CDD pour lancer une nouvelle mission, c’est motivant, ça permet au candidat de se projeter dans l’avenir… mais un CDD pour remplacer un congé Mat’… Et si on est honnête, cette solution s’adresse surtout aux remplacements d’arrêts longue durée. Le temps de trouver le candidat, le process RH, la prise de poste. Difficile d’être au top sur les missions de moins d’1 mois.
  • Le freelance : idem, assez compliqué à trouver mais en activant son réseau, c’est jouable. On paye plus cher, mais on s’y retrouve en général. Le « free » doit toujours performer pour garder ses clients… le gros inconvénient, ça reste sa disponibilité. Le Freelance est seul… il faut donc jouer avec son agenda, son carnet de commandes, ses clients actuels. Bien pour des interventions très ponctuelles, un peu plus hasardeuse pour des missions longues, cette solution permet d’aller très vite si on connaît la pépite.
  • L’agence partenaire.Après 14 ans de data chez l’annonceur, je suis passé en agence il y a plus d’un an, et mes premières missions ont été des missions de management de transition et de chef de projet data.

Je vais donc vous parler de cette troisième option.

Pourquoi ?

Parce que, durant mes expériences passées, je pensais avoir les idées assez claires sur le sujet. Mais maintenant, je découvre un tout autre angle de vue, une option, qui, sur le papier, semble engageante alors qu’elle est surtout arrangeante

Le poste pour poste

Dans ce genre de situation, la première idée qui nous vient est de « remplacer » l’absent par son équivalent. C’est là où, pour ma part, je faisais appel à des free. Identifiés et reconnus sur une compétence spécifique, s’ils sont dispos, ça fait le job.

Que ça soit pour remplacer une absence, ou pour défricher le terrain pour de nouveaux projets les 3 solutions citées ci-dessus vont parfaitement convenir (avec les contraintes et avantages qu’on leur connaît).

Si on faisait un comparatif avec le sport (je vais parler football alors que je n’y connais rien 😆), un sélectionneur aura besoin de 11 joueurs sur le terrain et 11 joueurs sur le banc, et donc, 2 joueurs interchangeables par poste.

Le poste étendu

Oui, le terme n’existe peut-être pas, mais vous allez vite comprendre de quoi je veux parler. Il s’agit en fait, de remplacer l’absence par une compétence un peu différente. Dans ce cas de figure, des binômes ou équipes se créeront naturellement dans l’entreprise pour compenser, à plusieurs, certaines lacunes existantes dans son fonctionnement.

Pour exemple : ma dernière mission de management de transition consiste à remplacer un congé maternité sur un poste de responsable CRM.

Un poste que j’ai déjà occupé par le passé. Oui, mais un poste qui peut s’approcher sous plusieurs angles. Moi, je viens de la data, c’est donc la data qui drive mes actions. Je regarde les perfs, je segmente mes clients, je mets des scores en place… la vérité est dans les chiffres.

Et je remplace une responsable CRM qui a une vraie vision marketing… ça ne veut pas dire qu’elle ne s’appuie pas sur les chiffres, mais elle s’appuie sur les chiffres qu’on lui met à disposition (et on sait à quel point ça peut être compliqué d’en avoir plus). Dans une entreprise où la data est un sujet mais non une réalité, avec des équipes courtes… elle sait ce qu’elle veut, mais aucun moyen de les avoir.

C’est là où, des compétences transverses ou complémentaires ont une vraie importance. La responsable CRM que je remplace avait plusieurs casquettes, comme c’est souvent le cas, mais je n’en ai pris qu’une. Les autres ont été réparties dans l’équipe. L’objectif étant d’amener cette vision data, en créant les dashboards manquants, voire les scores et segmentations nécessaires pour profiter de mes propres compétences et fournir d’autres outils à l’entreprise.

C’est l’occasion d’aller chercher des compétences additionnelles et de s’enrichir…

Si on en revient au parallèle avec le football, c’est comme avoir un N°10 (Zizou 😍 forever) remplaçant, qui est aussi un bon attaquant et qui tire des coup-francs à la Juninho (j’ai fait quelques recherches 😉).

Le petit plus de l’agence partenaire

Vous allez me dire : « Ça, en cherchant bien, on peut aussi le trouver quelle que soit la solution qu’on envisage ! un CDD, un free, une agence partenaire… »

Bon, jusque-ici, vous ne m’avez pas trouvé très convaincant. Et en même temps, je n’essaie pas de vous convaincre. Je partage un ressenti. Maintenant, si on reprend un peu ce qu’on s’est dit, en cas de « besoin de bras/compétences supplémentaires » (car oui, ça peut arriver sans absence dans l’équipe, pour initialiser d’autres projets par exemple ou initier la création d’une équipe data), on peut aller chercher des profils spécialisés (ce que je qualifie de poste pour poste) ou des profils pluridisciplinaires (pour les compétences étendues). Et oui, vous avez raison, on peut retrouver ces profils chez un free, chez un CDD ou chez un presta.

Là où, je reviens sur ce que je pensais auparavant, c’est que pour moi, aujourd’hui, l’agence partenaire est le meilleur compromis.

Premièrement, vous aurez remarqué que je ne détache jamais le mot « agence » du mot « partenaire ». Aller chercher une agence, ça revient à « tenter sa chance » en espérant qu’elle soit capée pour le poste et qu’elle connaisse votre environnement/marché. Et surtout…surtout… qu’elle match avec la philosophie de votre entreprise et vos équipes.

L’agence partenaire, c’est une agence avec laquelle il vous faut créer un lien. Ça semble toujours un peu complexe mais pas tant que ça. Je me remets dans la position de l’annonceur. L’agence commence par nous prospecter, nous proposer d’échanger, de comprendre nos problématiques. Ensuite, on organise quelques meetings ou déjeuners de temps en temps, histoire de se tenir informé. L’objectif est bien évidemment d’apprendre à se connaître. Ça permet à l’agence d’en savoir plus sur vos éventuels besoins, vos problématiques (d’ailleurs, en général, lors de ce genre d’échange, le conseil est gratuit et judicieux, ça reste de l’avant-vente 😉). Mais à nous, annonceurs, ça nous permet d’échanger avec des experts, qui auront un regard neutre sur le sujet. Qui nous poserons et nous ferons nous poser les bonnes questions… qui l’ont déjà fait plusieurs fois… je vous engage à créer, quoi qu’il arrive, ce genre de relation. Et dans cette situation, honnêtement, ça n’est pas la notoriété de l’agence qui prime, mais le relationnel que vous mettrez en place. Je pourrais (mais je pense que vous aussi) vous citer des dizaines de cas où le choix de la plus « grosse » boîte s’est avéré être un fiasco…

Deuxièmement, quand vous faites appel à une agence, certes, vous aurez une personne physique qui vous accompagnera, mais elle est, elle-même, accompagnée de toutes les compétences de ses collègues. Combien de fois (et là je reprends ma casquette agence) j’ai fait appel aux datascientists de ma boîte pour aider un client ? Combien de fois j’ai été aidé par un de nos directeurs conseils pour trouver la bonne solution ou par notre DSI pour un sujet tout autre ? Et pour le coup, je vous conseille vraiment de passer par des agences à taille humaine, parce que les échanges entre leurs collaborateurs sont beaucoup plus fluides.

C’est comme si, sur le banc des remplaçants (pourquoi j’ai voulu parler de foot 🤦‍♂️) chacun des joueurs pouvait bénéficier, à tout moment, des compétences nécessaires pour remplacer n’importe quel type sur le terrain. Voir même, que vous n’ayez besoin que d’un seul remplaçant sur le banc… (est-ce qu’il ne faudrait pas prendre une chaise ??? 😉)

Et si on reprend ce que je considérais pus haut comme des contraintes, l’agence vous enverra un collaborateur efficace, ce qui supprime l’inquiétude du recrutement d’un mauvais profil. De plus, elle pourra toujours proposer des profils de substitution.

Le petit plus KYP

Ça va faire 18 mois que je suis chez KYP maintenant, et ça fait au moins 18 mois qu’on est hyper sympa 😁.

Mais sans blaguer plus que ça, chez KYP, nous attachons énormément d’importance aux relations de travail et à la bonne humeur. Être pro et fun, c’est toute une philosophie.

Alors N’hésitez pas à nous contacter. On vous donnera peut-être envie de devenir notre partenaire.

Nicolas – Directeur de compte qui ne maîtrise pas trop le foot 😉